Retour sur le défi #2 du désencombrement
C’est en faisant ce défi que j’ai réalisé que je suis loin encore d’être minimaliste. Enfin, j’ai tout de même réussi à donner deux grosses poches de vêtements, une boîte de livres et quelques items ici et là. C’est un bon début.
Oui, j’ai encore deux grosses bibliothèques remplies de livres. J’ai toujours trouvé cela très esthétique et gage d’une culture qui m’apparait essentielle. Néanmoins, j’ai fait le tri pour ne conserver que des livres qui m’apportent bonheur et fierté. Cela dit, je pense essayer une deuxième phase de tri l’an prochain pour valider que je suis toujours en accord avec ce que j’ai à la maison. D’ici ce temps-là, il faudra surveiller notre consommation. Je vous réserve un défi sur la surconsommation cet automne. À suivre…
Mon prochain défi, le #3 : Vaincre le gaspillage alimentaire
Ma bête noire. S’il y a une chose dont je ne suis pas fière est de constater les dégâts quand je fais le ménage de mon frigo. Ça fait un moment que j’espérais mettre ce défi en action, mais j’attendais les conditions gagnantes (ne pas être envahie par les obligations universitaires et la pression d’y mettre toutes mes énergies pour bien performer) pour m’attaquer et changer mes habitudes de vie une bonne fois pour toute.
Selon Value Chain Management Centre (2010), 27 milliards de dollars sont gaspillés annuellement en nourriture au Canada. Inutile de faire porter le blâme au transport et aux agriculteurs ou autres, puisque les consommateurs sont responsables de plus de la moitié de ce nombre. Que ce soit pour l’environnement (émission de carbone et méthane, car même si ces aliments sont compostés, ils auraient pu être mieux gérés et donc consommés), pour faire des économies ou par conscience morale (certaines personnes issues de milieu socio-économique plus faible ou du tiers monde ont de la difficulté à mettre de la nourriture sur la table à leur famille, tandis que nous, nous nous donnons ce luxe de jeter les aliments à la poubelle), il serait important qu’on se réveille comme société et que l’on réalise que notre mode de fonctionnement n’est pas sans conséquence.
Que faire pour lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Enfin, et ce sera probablement pour un autre défi (commençons par ne pas gaspiller les aliments), les pelures des fruits et légumes peuvent servir à plein de choses !
Dates de péremption
Ginette Bourgeois, consultante en hygiène et salubrité expliquait en 2015 à Une pilule, une p’tite granule que la date de péremption « sert surtout à indiquer que le produit est à son maximum en termes de texture et d’odeur et que les valeurs nutritives sont vraiment intactes ». Il faut toutefois demeurer vigilent. Entre autres, les aliments qui contiennent des protéines (viande, poissons et mets préparés) ou beaucoup d’eau (melon) peuvent comporter un réel danger s’ils sont consommés lorsqu’ils sont périmés.
Ma fourchette récence huit aliments qui sont encore bons après la fameuse date de péremption :