Émulsion d’une phase aqueuse (eau, aloès, thé, hydrolats…) à une phase huileuse avec l’ajout de cire émulsifiante, de conservateurs et d’huiles essentielles.
On sait bien que de l’eau et de l’huile ça ne se mélange pas. La cire sert donc à créer la crème hydratante naturelle : c’est l’émulsifiant.
« Conservateur ???.. ce n’était pas naturel vos affaires?! »
Oui : une crème sans conservateur ne se garde pas vraiment plus de 2 semaines au frigo. Une crème hydratante naturelle avec des conservateurs peut se garder environ 6 mois une fois ouvert.
Il faut aussi savoir que les crèmes conventionnelles utilisent d’autres agents synthétiques pour standardiser leurs produits, agent de texture, parfum, couleur, ce n’est pas le cas pour les crèmes naturelles. Les ingrédients sont naturelles, non synthétisés et de première pression à froid, ils n’ont donc pas subis de chocs thermiques ou n’ont pas été extrait avec des solvants, on y garde toutes les vitamines des ingrédients utilisés, mais certaines variations ( légères ) d’odeur ou de texture peuvent se produire d’un lot à l’autre, c’est la magie de la nature. La recette et les proportions étant toujours les mêmes, la crème garde ses bonnes propriétés.
Une crème avec un conservateur synthétique se garde environ 1 an et même plus. Chez DEUX Cosmétiques, nous utilisons seulement des conservateurs certifiés pour les cosmétiques biologiques. Une crème hydratante naturelle a ses forces, mais aussi ses faiblesses:… alors on fait attention et on suit les recommandations venant avec la crème.
Mélange d’huile et d’eau (hydrolat, aloès, etc.) qui n’est pas lié par un émulsifiant. La texture est beaucoup plus légère, certains la préféreront.
La portion aqueuse tonifie la peau, et la portion huile viendra protéger et libérer tous les bons actifs des huiles végétales choisies. Un sérum biphasé s’emploie avant la crème ou le sérum. On brasse le flacon, on prend 4 à 6 gouttes et on l’applique sur le visage nettoyé.
Sa conservation est plus grande qu’une crème. Tout d’abord, DEUX Cosmétiques offre le contenant avec une pipette (inutile de vous dire de pas mettre vos doigts sur la pipette…). Étant donné qu’il y a une phase aqueuse, bien qu’elle soit plus acide qu’une eau distillée, il faut faire attention à la prolifération des bactéries. On y mets un conservateur végétal qui sert encore une fois d’anti-fongique et d’anti-bactérien. On conserve un sérum biphasé 6 mois à 1 an une fois ouvert.
On enlève toute la phase aqueuse des deux premières compositions et : Bingo!
Chez DEUX Cosmétiques, nous avons choisi le nom sérum, mais nous aurions bien pu appeler le tout : mélange-synergique-de-plusieurs-huiles.
Dans les sérums, il s’agit de l’huile de la crème hydratante naturelle, du 50 à 70% d’huile du sérum biphasé pour donner un beau 97% d’huiles végétales. Vous nous dites « ARK, pas sûr d’avoir envie de ressembler à un fond de friteuse », nous comprenons vos réticences (et surtout, nous les entendons) . Mais il faut savoir que les huiles végétales sont peu comédogènes, comparé à ce qu’on pourrait penser. C’est-à-dire qu’elles n’obstruent pas les pores de la peau. En bref: « Très comédogène », c’est un peu comme si on mettait un « saran-wrap » par dessus la peau ce qui ferait évidemment en sorte qu’elle ne respire plus. Pas besoin d’une « oil free » crème, puisque certaines huiles ne le sont pas, au contraire. De plus, vous vous priveriez de si bons ingrédients pour la peau.
Pour les huiles, il y a des chartes, mais c’est aussi très logique : le beurre de cacao et l’huile de coco sont plus comédogènes, l’huile de tournesol ne l’est pas. Ensuite, il faut voir les proportions à mettre dans les produits. Mais ne vous cassez pas le coco, c’est pour ça qu’on travaille fort : pour faire des produits bien dosés.
Comme le sérum protège et nourrit la peau, mais ne contient pas d’eau ( phase aqueuse ) on l’applique sur une peau humidifiée, par dessus son hydrolat ou par dessus la crème, pour protéger l’hydratation naturelle de la peau.
Bon maintenant que vous avez compris un peu mieux les compositions des produits, vous vous demandez certainement :
Très honnêtement, nous disons « Allez-y avec ce que vous aimez le plus, parce que déjà si vous passez d’un produit avec plein d’agents chimiques à un produit naturel ça aide beaucoup, vous-même… et la planète ». Mais également, si vous choisissez quelque chose que vous n’aimez pas, vous ne l’utiliserez pas et ça ne servira à rien.
La réponse pour le « best des bests », c’est d’utiliser les trois, sauf si vous avez une peau grasse. Car chacun des produits a son utilisation propre :
La crème le jour / le sérum biphasé avant la crème ou avant le sérum / Le sérum le soir ou dans les moments ou la peau aurait plus tendance à réagir (changements de saison, air climatisé ou chauffage intense, lendemain de coup de soleil, etc.). Vous connaissez les réactions de votre peau.
Une crème laissera un film hydratant sur la peau. Les actifs de la crème pénètrent la peau, mais il se forme également un filtre protecteur et l’hydratation reste « emprisonnée » dans la peau. La peau se dessèche donc moins vite. Pendant la journée, on traverse plusieurs environnements différents, la crème de jour nous en protège. Il faut absolument prendre soin de choisir la texture de la crème par rapport à notre type de peau.
Le sérum biphasé : tel que mentionné plus haut, s’utilise de pair avec une crème ou un sérum, son effet tonifiant apportera un éclat à la peau au réveil, mais à moins d’utiliser une huile pure (adaptée à son type de peau) la proportion d’huile ne suffit pas à protéger pour la journée.
Le sérum est concentré en actifs contenus dans les huiles qui le composent. En l’appliquant le soir sur une peau complètement nettoyée et humidifiée, on s’assure de faire pénétrer les actifs dans un environnement contrôlé.
Ça, c’est le best!
…
Le principe est simple : protéger la peau le jour, la nourrir et la réparer la nuit. On peut donc choisir 2 crèmes, 2 sérums, un mixte sérum-crème ou un seul produit qui aurait les effets escomptés.
On peut également choisir une bonne crème de jour et utiliser des huiles ou beurres purs la nuit pour réparer, restructurer et nourrir la peau. (beurre de karité mélangé avec une huile adaptée à la peau).
Un savon «surgraissé» revitalise et nourrit effectivement la peau, mais l’eau de la douche enlève un bonne partie des effets (on dit que c’est un produit rincé). En principe, à cause de son pouvoir lavant, n’importe quel savon enlève notre couche protectrice cutanée qui prend environ 3 heures à se rétablir. À moins de rester 3 heures à attendre d’être redevenu « stable», on peut accélérer les choses et protéger sa peau. Un savon artisanal est beaucoup plus protecteur qu’un savon du commerce, mais ça reste un produit qui lave, donc en plus d’enlever les saletés, il enlève une couche de protection.
Il est intéressant de savoir que la peau prend environ 1 mois à se régénérer (pour que la mini-nouvelle cellule parte du bas de l’épiderme et monte jusqu’en haut… au moment ou elle meurt, mais protège la peau) donc quand on commence un nouveau soin, il vaut mieux attendre un peu et ne pas espérer des résultats immédiats et miraculeux, il faut laisser le temps faire son oeuvre.
Finalement, nous ne le dirons jamais assez souvent, tout nouveau produit cosmétique devrait passer par un test « d’intérieur de coude » c’est-à-dire que 24 à 48 heures avant de s’en badigeonner, il faut vérifier si on réagit au produit en l’appliquant dans le creux du coude ou l’intérieur du bras.