Bien que ce camping n’offre pas l’intimité des terrains boisées dont je suis habituée, j’ai adoré y camper. Nous avions pris un site sur les dunes, le 38 pour être précise, afin d’être tout près de l’eau. Nos soupers étaient majestueux. Mais c’est surtout le village de Natashquan et la route pour s’y rendre (vous pouvez d’ailleurs trouver facilement à faire du camping sauvage tout au long de la 138, en respectant le principe “leave-no-trace”) qui vaut la peine de se prévoir quelques nuitées à cet endroit. La côte nord est magique et reste le voyage au Québec le plus impressionnant que j’ai fait dans notre province.
Parlant de la Côte Nord, la Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan est définitivement un endroit à visiter une fois dans sa vie. Il est possible de réserver plusieurs sites et faire plusieurs îles, de notre côté, comme nous ne sommes pas expert en Kayak de mer, nous avons pris l’île la plus près, c’était tout à fait magnifique. Pendant la journée nous allions explorer les alentours en kayak, nous avons pu nous promener au travers de loup marin (en gardant nos distances), nous avons pu voir les monolithes de près et la dernière journée nous avons pagayé accompagné de marsouins communs. Je conseille à tout le monde qui peut se permettre ce voyage de le faire, ça demande un peu de préparation, mais c’est le souvenir d’une vie.
Un must au Québec, si vous avez déjà tenté de réserver “dernière minute” vous savez comment ce parc est populaire. Vous aimez le camping en autonomie, vous serez servis au parc régional du Poisson Blanc. On se rend à nos sites de camping par embarcation. Il est possible d’apporter sa propre embarcation ou d’en louer une sur place. Vous serez ensuite seuls au monde sur votre île. En réservant tôt (dès l’ouverture des réservations, en avril il me semble) vous pourrez choisir l’île qui vous convient le mieux. Nous avions campé sur la pointe au doré (site 45B) de là nous pouvions partir explorer les environs. Petite note : le réservoir est par endroit assez large et lorsque le vent se lève les vagues peuvent être assez grosses, il est possible d’apporter son chien, si le vôtre est agité en canot je ne le recommande pas. De plus, depuis 2022, le parc cesse le transport des bagages vers les îles “Cette décision vise surtout à favoriser l’autonomie de nos visiteurs en cas de situation d’urgence et à limiter les déplacements de nos bateaux sur le réservoir. Faux mériter son île… et son ciel, comme on dit.”, je crois que cette décision est assez censée, nous avons nous-même pu être témoin de canoteurs peu expérimentés, malgré que ce ne soit pas un niveau de difficulté si élevé je crois qu’il est important de connaître les bases du camping en autonomie.
J’adore la Réserve Faunique de Papineau-Labelle, en fait j’aime généralement toutes les Réserves fauniques de la Sépaq que j’ai essayées. Elles sont moins achalandées que les parcs nationaux, elles n’offrent pas ou peu de service, mais leurs sites offrent une meilleure intimité, sont un peu plus sauvages et sont moins chers! Si vous êtes à l’aise avec un camping sans eau (ni douche) c’est un petit paradis. J’ai fait plusieurs secteurs à la Réserve faunique de Papineau-Labelle, ils m’ont tous plu, mais j’avoue avoir un petit faible pour le secteur de La Baie, le terrain #1. Il est très isolé et a une mini plage privée parfaite. On peut y apporter son embarcation et explorer les lacs de la réserve, ou juste se reposer quelques jours, comme bon vous semble, c’est les vacances après tout!
Vous l’aurez deviné, après ces dernières suggestions, que j’adore combiner le kayak/canot et le camping, voici pourquoi le parc de la Mauricie fait parti de ma liste. J’ai découvert ce parc il y a plus de 20 ans avec mes parents. C’est tout d’abord un lac magnifique, long, dans une vallée, le paysage y est magnifique, et surtout, n’étant pas très large, il est facile de circuler en embarcation car il y a très peu de vent. Les terrains offrent tout juste assez d’intimité. C’est intéressant de faire plusieurs terrains en un seul séjour, pour ajouter à l’aventure, mais vous pouvez aussi camper sur la rive, qui offre des services et aller explorer les 2 lacs pendant la journée. Il est possible d’y louer embarcation sur place. Un plus: les chutes Waber sont à visiter lorsque vous êtes sur place, on peut s’y baigner dans les chutes et c’est une toute petite randonnée à faire facilement à partir de la rive. Deuxième petite plus, il est possible de faire du camping hivernal au parc de la Mauricie, définitivement une expérience à essayer!
Probablement le camping qui se retrouve le plus souvent sur des listes, j’ai donc omis de le mettre sur cette liste, mais également je n’y suis plus allée depuis que nous avons un chien. Par contre, Kamouraska reste un arrêt que l’on fait souvent, c’est définitivement un des villages les plus attrayants du Québec en plus d’être seulement à quelques heures de Montréal.
Nos quatre produits indispensables à apporter avec vous lorsque vous visiterez un de ces endroits: Shampoing Solide, Savon Citronnelle & Géranium, Barre Détachante & Sérum Douceur Lavande. Je vous explique pourquoi dans un billet qui sortira la semaine prochaine! En attendant je vous invite à réserver vos terrains rapidement, un petit tour sur les différents sites m’ont permis de remarquer qu’il ne reste plus beaucoup de dates disponibles!